🥎 Prix Au Kilo De La Vanille De Madagascar
VéritéMadagascar. Filière vanille - Le ministère du Commerce au bilan. Madagascar il y a 13j. Midi Madagasikara. Filière vanille : 70 exportateurs agréés pour la campagne 2022 – 2023. Madagascar il y a 12j. Midi Madagasikara. Filière vanille: L’assainissement et la réforme sur les rails. Madagascar il y a 4j.
pRIivah. – créé le à 05h25 – mis à jour le à 14h17 - La rédaction Le prix de la vanille verte s’envole à Madagascar suite à la baisse de la production. Les exportateurs locaux prévoient d’engager des négociations pour ne pas vendre à perte sur le marché international. Depuis le début de la campagne en juin, Madagascar assiste à une flambée des prix de la vanille verte, désormais achetée à 7,5 euros le kilo auprès des producteurs contre 2,8 euros lors de la précédente campagne. A ce rythme, ce sont les exportateurs qui risquent de payer le prix fort, raison pour laquelle ils ont entamé de sérieuses négociations afin de préserver leur marge bénéficiaire sur le marché international. Dix fois plus. Il s’agit, en général, de la différence des prix appliqués par les exportateurs de vanille par rapport au prix local de la vanille verte », mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, étant donné que la précieuse gousse se vend à seulement 20 dollars le kilo, un prix qui est resté stable depuis ces quatre dernières années. Au début de la campagne ,le 18 juin, le kilo de la vanille verte était déjà de 1 4000 ariary 5 euros, contre 2 000 ariary 0,7 euro en 2012. Maintenant, le prix continue à grimper pour atteindre les 21 000ariary 7,5 euros. De notre côté, nous négocions une hausse de prix au près des importateurs. Ces négociations sont en cours », confie à L’Express de Madagascar un exportateur de vanille. Nous plaidons pour la motivation des producteurs en soulignant que l’application d’un prix trop bas poussera les producteurs à délaisser la culture de vanille pour développer d’autres produits », poursuit-il, avançant un argument de poids pour convaincre ses interlocuteurs. Sur la grande île, le prix de la vanille flambe pour une seule raison, qui n’est pas des moindres la baisse de la production », souligne L’Express de Madagascar. L’année dernière, la production prévisionnelle était de 1 500 tonnes. Au final, elle s’était établie entre 1200 et 1500 tonnes, au niveau national. Par rapport à 2012, la baisse est estimée à 30%, soit une production de 900 à 1000 tonnes. Et, pour le moment, cette diminution s’affirme » dans ce pays connu pour être le premier producteur mondial de la vanille, explique Julien Bevahy, un opérateur de vanille installé à Sambava. A noter que la fin de la campagne pour toutes les régions productrices de la vanille est prévue au début du mois de septembre prochain, conclut L’Express de Madagascar.
Gousses de Vanille 8,90€ – 34,90€Issu des cultures de la région de Sava à Madagascar Des arômes d’exception et une très forte proportion en graines pour vos desserts, pâtisseries, crèmes etc.. C’est l’une des vanilles les plus remarquables au monde. Une taille comprise entre 17 et 19 cm. Idéal pour les amateurs de bonne cuisine. Vanille Bourbon de Madagascar 11,90€ – 39,00€En provenance de Madagascar Région de Sava. Des gousses charnues riches en arômes et en graines. Chaque gousse pèse au moins 5 grammes pour une taille de 18cm. Un parfum d’une puissance incomparable. Une demi gousse par litre de crème anglaise. Idéal pour des riz au lait, flans, bavarois ou ganache montée. Vanille Gourmet 27,90€ – 49,90€Vanille gourmet en provenance d’Ouganda Un parfum plus puissant que les vanilles classiques Une vanille rare, peu connue d’une qualité remarquable. Taux de vanilline – Taux d’humidité de 31 %. Notes de cacao, intensément vanillé et boisées. Une gousse pèse entre 3 et 4 grammes Paiement en 4 fois sans frais disponible. 9,00€ – 105,00€Provenance de Madagascar Région de Sambava Idéal en infusion dans les crèmes anglaises ou brûlées ou en macération dans les rhums ou la vodka. Parfum puissant aux notes florales, chocolatées et vanillées. 1 Gousse = environ à L’un des meilleurs rapport Qualité /Prix. Le paiement en 4 x sans frais est possible sur notre site. Vanille Sri Lanka 9,70€ – 69,90€Vanille planifolia en provenance du Sri Lanka Région de Kandy Idéal pour un dessert réussi avec des notes vanillées douces, un parfum épicé rappelant la cannelle et la réglisse. S’utilise en compote, crèmes pâtissières, crèmes anglaises, bavarois etc.. Vanille de Tahiti 14,90€ – 109,90€Des gousses au senteurs exceptionnelles en provenance de Tahiti. Idéal pour les pâtisseries, les crèmes anglaises les ganaches ou dans une sauce à la vanille pour les poissons. Des notes aromatiques vanillées, anisées avec un parfum de caramel et de réglisse. Chaque gousse mesure entre 18 et 19 cm et pèse 12 grammes. Vanille Madagascar au kilo 45,00€ – 359,00€Nos gousses de vanille sont cultivées à Madagascar sur la côte de la vanille entre les communes de Antalaha et Sambava. Des gousses charnues avec un taux d’humidité de 34-35 % et un taux de vanilline entre et %. Assurément elles sublimeront vos desserts, crèmes brûlées, flans, ganaches, gâteaux. Vendues et stockées sous vide pour une meilleure conservation. Livraison gratuite / Paiement en 4 fois sans frais disponible Pensez à réutiliser les gousses épuisées afin de ne rien perdre leurs arômes.
POIVRE SAUVAGE de Madagascar voatsiperifery Un poivre sauvage de Madagascar très rare et aromatique. 1kg en sachet Un poivre plein d'originalité, totalement atypique, dont on peu devenir "addict" ... Origine Île de Madagascar, forêts tropicales du Sud-ouest de l'île. Récolte pas encore franchement commerciale, la variété n'étant pas cultivée et poussant à l'état sauvage. Revente par les fermiers sur les marchés locaux ou à Antananarivo. L'intermédiaire à qui nous l'achetons est attaché à la récolte traditionnelle atteindre le haut de la liane pour cueillir les jeunes poussent qui constituent l'épice, qui tend à disparaître rapidement la production étant limitée 1% de la production de poivre noir à Madagascar, et la demande très forte, de plus en plus de lianes sont coupées au ras du sol plus pratique et rapide ... mais cela risque de mettre à terme l'espèce en danger !! Caractéristiques ? Nez puissant avec des arômes complexes, boisés et citronnés, évoquant le poivre de Setchuan et le poivre long. Piquant, mais moins qu'un poivre rond "classique" piper nigrum avec un goût persistant épicé, ce poivre change totalement le goût d'un plat, un peu comme un mélange d'épices ... En cuisine? Son goût caractéristique fait qu'il emporte tout sur son passage ... aussi ne pas se lancer dans des mélanges aventureux avec d'autres épices et herbes, et l'associer avec des aliments qui ont du corps! Magnifique avec des viandes rouges grillées, des crustacés homard, palourdes, un poisson gras, du canard et son foie gras! et en sucré, avec des desserts à base de fruit rouge. Il ponctue brillamment un fondant ou une crème au chocolat à plus de 65% de cacao de préférence. Conseils d'utilisation Le poivre voatsiperifery passe dans un bon moulin à poivre mécanique. Ne pas s'inquiéter si la mouture n'est pas parfaite car il n'est pas très piquant. On peut aussi le concasser finement au mortier. A rajouter en fin de cuisson pour préserver ses arômes délicats. Pour les curieux ... Cette variété de poivre n'existe pratiquement qu'à Madagascar. C'est le fruit d'une liane qui s'enroule le long de grands arbres de la forêt tropicale du Sud-est de l'île. Sa récolte est complexe car la jeune pousse, qui donnera l'épice, se situe en haut de la liane ... soit parfois à 15 mètres de haut! Elle est donc manuelle, effectuée essentiellement par les communautés villageoises. Son nom vient de "Voa", fruit, et "Tsiperifery", le nom de la plante en Malagasy. Sa production est limitée, et son utilisation culinaire peu connue sur l'île plutôt un usage en médecine traditionnelle. "La" découverte peut-être de ces dernières années pour les poivres, un peu comme l'avaient été les baies roses au début des années 1970. Un futur grand classique
Sur l'unique route goudronnée de la petite commune rurale d'Ampanefena, dans le nord-est de Madagascar, des adolescents s'amusent en enchaînant des roues arrière... sur leurs luxueuses motos japonaises. Une conséquence de la flambée du cours de la vanille. Sa moto ? "Elle a coûté 200 millions francs malgaches" euros, crâne Akman Mat-hon, 17 ans, perché sur une Kawazaki trop grande pour lui. Son père, "dans la vanille ?, lui en a fait cadeau il y a moins d'un an. Car le cours de la vanille flambe sur la Grande Ile, porté par une spéculation incontrôlée et une chute de la production après le passage du cyclone Enawo. Une richesse soudaine qui menace la filière, déjà confrontée à la criminalité et à une baisse de la qualité. Le business est juteux depuis 2015, le cours de cette épice ne cesse de grimper. Il a atteint "un pic jamais vu, entre 600 et 750 dollars le kilo", selon Georges Geeraerts, président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar. Cette île pauvre fournit 80 % de la production mondiale de vanille, produit dont le marché a été libéralisé en 1989. Depuis, le prix de l'épice fait les montagnes russes 400 dollars le kilo en 2003, 30 dollars en 2005, le prix le plus bas, autour duquel il a végété pendant une dizaine d'années. Mais la demande supérieure à l'offre tonnes par an, le regain d'intérêt pour le bio, le cyclone Enawo qui a détruit en mars une partie de la production et une spéculation incontrôlée ont entraîné une nouvelle flambée des immédiate motos, smartphones, panneaux solaires, groupes électrogènes, écrans-plats, canapés tape-à -l'oeil saturent désormais les étals des marchés de la région de Sava, gâtée par un micro-climat et une nature luxuriante, mais où seulement 21 % de la population a accès à l'eau potable et où seules six communes sur 86 sont électrifiées. "Les banques ont du mal à suivre la cadence", explique un exportateur français préférant garder l'anonymat. "L'argent n'a plus de valeur, les gens se croient tout permis, ça devient l'anarchie", se désole un cultivateur, Vittorio John. Insécurité et mauvaise qualité Cette explosion des prix a dopé la criminalité et les vols dans les plantations. Certains cultivateurs sont obligés de dormir dans leurs champs pour surveiller les plantations et plusieurs personnes soupçonnées ou reconnues coupables de vol ont été lynchées, tuées ou emprisonnées. "On a payé deux gendarmes pour assurer la sécurité du village", explique Patrick Razafiarivo, un intermédiaire entre les paysans et les exportateurs qui cache sa vanille sous son matelas et son canapé."Nous nous sommes cotisés pour acheter un 4x4" à la gendarmerie, ajoute un exportateur français. Même les autorités reconnaissent être dépassées. "La base de tous les problèmes, c'est l'insécurité due au manque de moyens, d'effectifs et de rigueur des forces de l'ordre ?, déplore un haut fonctionnaire de la région, Teddy Seramila. Cette peur des vols dans les plantations contraint aussi les cultivateurs à récolter la vanille prématurément. Avec à la clef une baisse du taux de vanilline, et donc de la qualité, d'une importante partie de la production. "Les gens font n'importe quoi, ils mettent sous vide de la vanille qui n'est pas stable qui peut tourner et où peuvent se nicher des virus, ndlr. Les non-connaisseurs peuvent être trompés sur la qualité ?, explique un exportateur malgache qui souhaite conserver l'anonymat. "Rien ne ressemble plus à une bonne gousse qu'une mauvaise gousse, vous ne pouvez pas faire la différence", renchérit Lucia Ranja Salvetat, elle aussi exportatrice de vanille. Peu de règles Le commerce de la vanille reste très peu encadré à Madagascar, même si des marchés officiels existent dans les communes. Chaque acheteur peut librement parcourir les villages et négocier les prix au cas par cas directement avec les paysans ou faire appel à des intermédiaires en dehors de tout contrôle. "Il faudrait une loi applicable et appliquée à tous, mais chacun fait comme il veut, comme il peut", explique un exportateur malgache sous couvert d'anonymat. "La quasi totalité des communes ne prélève aucune taxe", souligne Teddy Seramila, alors que la vanille représente 5 % du PIB du pays. Pour l'intermédiaire Patrick Razafiarivo, "on ne peut pas réussir dans ce métier en étant honnêtes. Tout le monde magouille et ce sont les gros exportateurs qui donnent l'exemple". La vanille bourbon de Madagascar, savoir-faire traditionnel séculier transmis de génération en génération, est pour l'heure considérée comme la meilleure au monde. Mais la flambée actuelle des cours et la baisse de la qualité pourraient détourner les importateurs de Madagascar au profit de la concurrence venue d'Indonésie ou d'Ouganda. "Tout a une fin et il est presque certain qu'il y aura une chute", prévient Georges Geeraerts. "La vanille m'a permis d'aller à l'école, c'est un produit noble. Quand le prix baissera, les opportunistes partiront mais nous, nous serons toujours là ", veut croire l'exportatrice Lucia Ranja Salvetat. "On est la vieille garde, on a bâti notre avenir et l'avenir de nos enfants sur la vanille", ajoute-t-elle, "et on est en train de nous détruire de l'intérieur." 23/08/2017 135846 - Région de Sava Madagascar AFP - © 2017 AFP
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